Pour ceux qui auraient oublié...

Publié le par Mademoiselle S

...ceci est un journal de fille.

Il y a une chanson de Céline Dion que j'ai chanté longtemps, dans le temps bleu de mon adolescence où je me la jouais mélo. Sans savoir que le drame, se serait pour plus tard. C'était Je sais pas. Je reviens de chez mon médecin. Evidemment, mon super, supra sexy médecin. On a discuté. Entre sa dénonciation de mes compulsions alimentaires boulimiques et mes crises d'angoisses qui virent de plus en plus à la petite mort, on a eu une sexy discussion sur le fait d'être célibataire depuis deux ans.

Il y a eu au moins le mérite d'y avoir une étincelle. Je sais pourquoi j'ai toujours refusé les speed-dating ou les sites de rencontres. Les yeux craquants et menteurs du docteur me racontaient qu'il était toujours admiratif de ses amis qui, beaux ou pas, avaient la capacité de rayonner si fort qu'ils attiraient qui ils voulaient. Je sais pourquoi j'ai jamais voulu. Parce que se serait le neud coulant de la corde de suicide de ma déchéance. Avant j'étais comme ça. J'avais qui je voulais parce que je savais séduire. C'était un jeu, c'était une vie, c'était une façon d'être et c'était en moi. Et je ne sais pas quand je l'ai perdu.

Comment faire? Perdre encore mes 13 kilos de trop? Pour mieux les reprendre plus tard? Il paraît qu'il me faut de la stabilité  : ça je fais déjà. Je suis planifiée jusqu'en Avril 2007 et le travail occupe seulement 0,40% de mon temps. Alors quoi merde? Qu'est ce qui fait fuire les hommes et la constance joie chez moi?

Allo sexy doctor, bobo.

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