Les garçons

Publié le par Mademoiselle S

C'est pas tout ça, mais il ne faudrait pas oublier le cahier des charges. Au delà des graves moments , ce blog est avant tout un blog de fille, avec des histoires de filles. C'est donc le moment de vous faire un point sur les garçons. Pas d'orages désirés malheureusement, mais un tableau riche et enivrant. J'en suis toujours malheureusement réduite à suivre les odeurs d'after-shave à Carrefour mais mon coeur craque particulièrement pour quelques spécimen à mon goûts ( on met un S à spécimen?).

Il y a tout d'abord le Chou. Pas d'autres mots, il est c-h-o-u. Il vous adresse la parole et vous fondez, il transpire la bonté, la douceur s'exhale de ses doigts et le naturel calme cache sans doute aucun une nature coquine et rieuse. C'est l'homme parfait, il est tendance mais pas trop, et enseigne dans le même établissement que moi. En plus il habite la même résidence, mais côté V.I.P. Et puis on se croise quelque fois à l'IUFM. Vous connaissez la chanson d'Alanis? Moriset. Ironic. It's like meeting the man of my dreams.. and then meeting his beautiful wife.

Et sa copine, c'est moi, mais en version bêta. Elle aussi est fille unique, elle aussi vit  par la langue française, elle est capricieuse, fille unique, et ils projettaient d'acheter leur appartement. Toujours trop tard.

Ensuite il y a mon petit P.E. Professeur des écoles ça veut dire. Il est en année de titularisation. Stagiaire quoi. Facile à décoder, ce qui est signe d'une jolie candeur et d'une chouette simplicité, il ne me connaît pas, je ne connais pas son nom, j'ai juste craqué pour ses beaux yeux bleus. Et je souris quand, à la terrasse de l'IUFM, il exhibe comme un enfant son très joli et très neuf ordinateur portable, sous pretexte sans doute de tester la connexion wi-fi. Et puis il y a ses chemises  raides encore de l'amidon du magasin, si neuves et dans lesquelles il est si guindé. Il vient d'être professeur que diable! Finit le temps des tee-shirt. Et puis ce truc ostentatoire qui sert de téléphone accroché à son oreille : rien ne vient obscurcir la candeur de l'homme qui se découvre grand. En plus, les PE qui se réalisent, j'en ai vu grandir d'autres, c'est mignon comme un enfant qui choisit ses vêtements seuls pour la première fois. Sauf que les miens n'ont pas l'air de lui faire effet.

Et puis il y a l'informaticien nounours  de l'établissement, le serveur du Mezzanine Café, et puis et puis... Le monde s'attache souvent à décrire la beauté des femmes, mais j'avais oublié à quel point les hommes sont beaux, sous le soleil.

Publié dans Carnet de Vie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article