La virgule

C'est difficile de bloguer quand Petite prend sa douche et que je n'ai même  plus de bureau.

Paris est toujours à sa place. Je caresse les monuments qui ont l'air de m'avoir oubliée. Ceux sont les journées du patrimoine. On a fait le Sénat. Mes ors et mes beautés classiques. La serre, les jardins tropicaux. Une crêpe nutella coco à Saint-Michel et un verre au Starbuck avec les filles. Les douleurs qui viennent souvent me rappeler la fin de tout. Un laisser-vivre dans un appartement qui a vite perdu toutes mes empreintes et ma soeur, dangereusement toujours plus belle et dangereusement toujours plus intouchable, incroyable, invraissemblable qu'elle appartienne au genre humain. Je regoûte les nuits bleues dans nos murs oranges et je l'écoute dormir de tout près. Je ne réflechis à rien qu'à vivre mes rêves dans les vapeurs des rhums au gingembre et au citron. Et j'attends que l'argent arrive pour que je puisse aller le gaspiller pour faire semblant que oui, c'est toujours très important de soigner mes cheveux. Une petite virgule avant d'écrire la ligne qui se concluera par le point final.

Demain j'aurai du répit. Promis demain je vous raconte tout.